Egalement connu sous le nom de “Wood Homé” en langue locale, cette maison est la propriété du commerçant et négrier anglais, Wood. Durant une longue période, elle a servi à faire du commerce sur un grand nombre de Togolais réduits à l’esclavage. Aujourd’hui, cette maison rappelle encore aux citadins les mauvais souvenirs du passé liés à l’esclavage. Construite en 1835 suite à une fraction du clan Adjigo qui a été chassé de la ville d’Aneho, le clan en question et son chef Assiakoley ont perpetué ce commerce notamment avec la construction de cette maison dans la ville d’Agbodrafo. Dans cet article, découvrez l’histoire de cette maison et de ce qu’il en est à nos jours.

Histoire de la maison des esclaves du Togo

Également connue sous le nom de Woold Home, la Togo Slave House, Wood House a été construite par le marchand d’esclaves écossais John Henry Wood. Il est situé dans le quartier de Lakomé, dans la ville d’Agbodrafo.

La Casa de Madera de Togo est construite pour les Ecossais après 1835, après l’installation du roi Assiakoley à Agbodrafor. Le but de la maison était d’opérer un commerce illégal d’esclaves, en raison de l’abolition du traitement transatlantique des esclaves en Angleterre en 1807.

Assiakoley s’est battu pour maintenir le commerce rentable après les ordonnances judiciaires des puissances occidentales et la surveillance des croisières contre l’esclavage dans le golfe du Bénin. Cette maison a été utilisée pour le trafic illégal jusqu’en 1852.

Situé à trois kilomètres de la côte atlantique, le bâtiment de style afro-brésilien mesure 21,60 mètres de large et 9,95 mètres de large. Il se compose de six chambres, d’un salon, de marches de 1,5 mètre de hauteur et d’une minuscule cave de 1,50 mètre de hauteur sous le sol où les Africains voisins doivent séjourner avant de quitter l’Afrique. Les captifs pouvaient rester dans ce sous-sol sombre et étroit pendant des semaines et parfois des mois.

Les chambres hautes servaient de logement aux marchands d’esclaves, tandis que les caves servaient de caserne aux esclaves.

Un lieu touristique du Togo inscrit au patrimoine de l’UNESCO

Wood Home est un monument de l’esclavage et un témoin de cette tragédie humaine qui s’est déroulée sur la côte togolaise entre le dernier quart du XVIIe siècle et la fin du XIXe siècle.

Pour la jeunesse togolaise, il s’agit d’un lieu qui leur permet de se rappeler du passé que leurs ancêtres ont pu connaître. Aujourd’hui, c’est la maison d’une famille descendante du chef Assiakoley.

Le site est inscrit depuis le 8 janvier 2002 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et a été restauré en 2006.

Auparavant connu comme un véritable lieu de torture, aujourd’hui, il est possible de visiter cet édifice qui est désormais inscrit dans le patrimoine touristique togolais. En effet, vous pouvez descendre et découvrir la pièce par vous-même à travers une trappe dans le salon de la maison. En plus du sous-sol et du salon, la maison possède quelques pièces supplémentaires où vivaient les marchands. Entrez dans la cour et découvrez le puits où les esclaves ont pris leur dernier bain avant de se lancer dans leur pénible voyage à l’étranger. Placez Slave House of Togo sur notre site de planification d’itinéraires de voyage Agbodrafo pour voir d’autres points d’intérêt à visiter pendant vos vacances à Agbodrafo.

Pour information, Agbodrafo est sur la route d’Aneho, à 50 min de route (31,1 km) via la N2.

Questions les plus fréquemment posées par les internautes

1) Quel est le prix pour visiter la maison des esclaves ?

Le prix pour visiter la maison des esclaves est de 500 euros pour les citoyens togolais et de 2000 euros pour les étrangers.

2) Est-ce que les visites sont autorisées le dimanche ?

La maison des esclaves est ouverte tous les dimanches de l’année en dehors des jours fériés.

3) Est-il possible de faire des visites en groupe ?

Oui, il est possible de visiter ce musée en groupe. Des guides spécialisés sont également présents sur place pour la visite des lieux.

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