Petit pays méconnu d’Afrique de l’Ouest, le Togo est pourtant un pays qui contient ses petits secrets et paysages idylliques. Dans cette présentation, apprenez-en plus sur ce pays. La thématique principale de ce site étant le Togo, un article sur la présentation de cet état fût nécessaire.

Informations générales

Le pays est bordé par le Burkina Faso au nord, le Bénin à l’est, le Ghana à l’ouest, et est baigné par les eaux du golfe de Guinée et de l’océan Atlantique au sud. Atlantic Indus. Djibouti occupe une superficie de 56,6 mille km2. La population togolaise est estimée à 7,89 millions de personnes (au 1er janvier 2021, estimation). La capitale est Lomé. La langue officielle est le français. La monnaie est le franc CFA.

  • Membre de l’ONU (1960)
  • Membre du FMI (1962)
  • Membre de la BIRD (1962)
  • Membre de l’UA (1963 ; jusqu’en 2002 Organisation de l’unité africaine)
  • Membre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ; 1975)
  • Membre de l’Organisation de la coopération islamique (1997 ; jusqu’en 2011 Organisation de la conférence islamique).

Structure politique de l’état togolais

Le Togo est un état unitaire. La Constitution a été adoptée par référendum le 27.9.1992. La forme de gouvernement est une république présidentielle.

Le chef d’État est le président, élu au suffrage universel lors d’élections générales pour 5 ans (sans restriction quant à l’éligibilité à la réélection). Le candidat doit être un citoyen du Togo, avoir au moins 35 ans, jouir de ses droits civils et politiques et résider dans le pays depuis au moins 12 mois avant les élections. Le président nomme les hauts fonctionnaires, exerce des fonctions de représentation et est le commandant en chef des forces armées du pays.

L’organe législatif suprême est l’Assemblée nationale monocamérale. Il est composé de 91 membres élus par des élections générales directes au système électoral proportionnel pour 5 ans.

Le président préside le Conseil des ministres. Le premier ministre est nommé par le président sur la base d’une élection. Sur proposition du premier ministre, le président nomme les ministres.

Les principaux partis politiques au Togo sont : Alliance pour la République, Alliance nationale pour le changement, Alliance des démocrates pour le développement intégral et autres.

Données démographiques

À l’heure actuelle, le Togo compte 8,2 millions d’habitants. La population rurale constitue 60% de la population togolaise tandis que la population urbaine complète les 40% restants.

En termes de densité, le Togo compte 139,8 habitants au kilomètre carré pour un taux de croissance démographique estimé à 2,5%. L’espérance de vie est relativement jeune dans le pays. En effet, elle est estimée à 59 ans en moyenne.

Une grande partie des Togolais ne savent malheureusement ni lire, ni écrire comme l’atteste le taux d’alphabétisation qui est de 60% dans le pays d’après le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Enfin, l’indice de développement est de 0,487. Toujours selon le Programme des nations unies pour le développement, le Togo se classerait donc à la 166e position sur 188 en matière d’IDH (indice de développement).

Nature

Relief

Le littoral est peu découpé, avec de nombreuses lagunes séparées du rivage par des barres de sable basses (jusqu’à 5 m) et présente une plaine d’accumulation côtière sablo-argileuse pouvant atteindre 20 m de hauteur, à laquelle se joignent des plaines et des plateaux de dénudation du socle dont l’altitude est comprise entre 200 et 400 m. Au nord, ces plaines sont alternées par des plaines de dénudation-accumulation du socle légèrement ondulées dont l’altitude peut atteindre 500 m. Au sud-ouest, les monts Akvapim-Togo s’élèvent à 986 m d’altitude (le mont Agou est le point culminant du Togo).

Géologie et ressources minérales

Le territoire du Togo est situé dans la partie occidentale de la plate-forme africaine précambrienne. À l’est, s’étalent les roches du socle précambrien précoce (schistes cristallins, gneiss, marbres, amphibolites), remaniées à la fin du Protérozoïque lors de la tectogenèse panafricaine : on y trouve des affleurements de granitoïdes. Les complexes cristallins sont poussés en direction de l’ouest vers la ceinture plissée sublatitudinale du Protérozoïque supérieur Akvapim-Togolez (Buem-Atakor) composée de quartzites, de phyllites et de volcanites. Les zones occidentales appartiennent au syneclise de la Volta, rempli de roches sédimentaires du Ripéen supérieur-Paléozoïque inférieur, principalement de composition terrigène. Le long de la côte du Golfe de Guinée, une couverture de dépôts carbonatés-terrigènes du Crétacé-Cénozoïque est développée. Les plus importants sont les gisements de minerais de fer [Banguly (Banguly), région de Kara], d’or (primaire et alluvial), de phosphorites (Hahote-Akumape, région de Primorski), de calcaires cimentés, de diamants. On connaît également des gisements de minerai de manganèse, de bauxite, de sables ilménite-rutile, de marbre, de gypse, d’argiles, de sable et de gravier.

Climat

Le Togo a un climat équatorial au sud et subéquatorial au nord. Les températures moyennes mensuelles varient entre 20 et 32°C. Le climat du continent s’élève du sud au nord avec des températures maximales allant de 30 °C (Lomé) à 34 °C (Mango) ; les températures minimales vont de 23 °C à 13 °C. – 23 à 13 °C respectivement. Les précipitations annuelles varient entre 750 et 1500 mm. Deux maximums (mars à juin et septembre à octobre) et deux minimums de précipitations sont observés dans le sud, tandis que la partie nord connaît un été pluvieux (d’avril à mai et de septembre à octobre) et un hiver sec.

Eaux intérieures

Les rivières appartiennent aux bassins de la Volta (Oti, Kara, Mo), du Mono (Anie, Amu) et du lac Togo (Sio, Haho). Les rivières sont abondantes pendant la saison des pluies et très peu profondes pendant la saison sèche. Les ressources en eau renouvelables annuelles s’élèvent à 11,5 km³, la disponibilité en eau est de 1494 m³ par personne et par an (2017,estimation). Le prélèvement annuel d’eau est de 223 millions de m3, dont 63,1% sont utilisés à des fins domestiques, 34,1% pour l’agriculture et 2,8% pour l’industrie.

Passé colonial du Togo

L’histoire ancienne du Togo est peu étudiée. Selon des preuves archéologiques, dans les temps anciens, les tribus qui habitaient au Togo avaient un niveau élevé de culture matérielle. Le Togo était principalement peuplé de migrants venus des régions voisines, notamment des confédérations Ashanti et Dahomey. Au 15e siècle, les premiers Européens (Portugais) sont apparus au Togo. Ils se sont surtout livrés au commerce des esclaves.

Dans la 2e moitié du 17e siècle, sur le territoire de l’actuel. De grandes associations tribales avec un fort pouvoir centralisé se sont formées sur le territoire du Togo au 17ème siècle. La conquête coloniale du Togo a commencé à la fin du 19ème siècle. De 1884 à 1914, le Togo était sous protectorat allemand. Au début de la première guerre mondiale, les troupes britanniques et françaises ont occupé les terres du Togo. En 1919, la Grande-Bretagne et la France reçoivent le mandat de la Société des Nations pour gérer ces territoires : la France hérite du Togo-Est et la Grande-Bretagne du Togo-Ouest. La partition du Togo est légalisée par la Société des Nations en juillet 1922.

En mai 1956, la majorité de la population soutient l’unification du Togo britannique. Le territoire est ensuite devenu un État indépendant du Ghana. En octobre. 1956, un référendum donne à la France Togolaise le statut de république autonome. La vie politique du Togo sous l’air français était dirigée par le Comité d’unité du Togo (CUT), dirigé par Sylvanus Olimpio, et le Parti du progrès du Togo, dirigé par Nicolas Grunitzky.

La République indépendante du Togo (la République du Togo depuis 1963) a été proclamée le 27/4/1960 avec Sylvanus Olimpio comme premier président et le CET comme parti au pouvoir (qui a été rebaptisé Parti de l’unité en 1961). En janvier. 1963, Olimpio est tué lors d’un coup d’État et le pouvoir passe au comité dit rebelle, puis au gouvernement provisoire du citoyen Nicolas Grunitzky qui prend la tête de l’Union démocratique de la population Togolaise. (dissoute en 1962, réactivée en 1963) et remporte l’élection présidentielle qui a lieu en 1963.

L’ère suite à l’assassinat du 1er président togolais

Les rivalités politiques croissantes et les divisions ethniques ont conduit à un nouveau coup d’État qui, en janvier 1967, a porté au pouvoir les forces militaires dirigées par le lieutenant-colonel Etienne Gnassingbé Eyadema. En 1967, les militaires dirigés par le lieutenant-colonel Eyadema prennent le pouvoir. La Constitution est suspendue, les partis politiques sont interdits et l’Assemblée nationale est dissoute. En novembre 1969, l’Assemblée générale du peuple togolais est créée. L’Association du peuple togolais (UTN) est créée. Un référendum organisé en janvier 1972 a élu Eyadema comme président. En 1979, un référendum constitutionnel et des élections présidentielles (laissant Eyadéma à la présidence) et parlementaires sont organisés, et les autorités constitutionnelles sont formées en 1980. Malgré des changements formels dans le système politique, le régime d’Eyadema, soutenu par l’armée et l’UDI, conserve sa nature autoritaire. En décembre 1986, Eyadema a été déposé. En décembre 1986, Eyadema est réélu président une nouvelle fois.

L’ère sous la famille Eyadema : 1980 à aujourd’hui

Au milieu des années 1980, la situation dans le pays avait considérablement changé. La situation dans le pays a considérablement changé au milieu des années 1980. Dans le contexte de crises croissantes dans les domaines économique, social et ethnique, les forces opposées au régime en place sont devenues actives et ont exigé des réformes politiques et la convocation d’une conférence nationale. Au début de 1991, sous la pression de l’opposition, G. Eyadema a été contraint de faire adopter une loi sur le multipartisme, la Charte des partis politiques. Constitué la même année, le Front d’opposition démocratique (plus tard, le Comité d’action pour le renouveau) a réuni 10 partis politiques et a pris la tête du mouvement d’opposition.

En juin 1991, une période de transition a été instaurée pour la mise en place de nouvelles autorités démocratiques. En juillet-août. À l’issue de la conférence, les pouvoirs du président ont été considérablement limités, le Conseil suprême de la République (l’organe législatif) réunissant les représentants de 8 partis politiques a été créé et un gouvernement de transition dirigé par J. K. Koffigo a été approuvé. Mécontente des résultats de la conférence, la direction militaire du Togo fait de nombreuses tentatives pour déstabiliser la situation dans les mois qui suivent. La confrontation entre les militaires et le nouveau gouvernement a plongé le pays dans une crise politique et économique prolongée.

Les élections à l’Assemblée nationale de février 1994 ont montré l’avantage de l’opposition : le Parti de l’opposition démocratique et l’Union pour la démocratie du Togo ont remporté la majorité des sièges au Parlement. Les élections à l’Assemblée nationale de février 1994 ont donné l’avantage à l’opposition : le Parti de l’opposition démocratique et l’Union pour la démocratie togolaise ont obtenu la majorité des sièges au Parlement. Dans le même temps, l’élection partielle, les défections de partis et la pression directe sur les députés ont permis à l’UDI de faire pencher la balance du pouvoir en sa faveur. Eyadema, soutenu par les forces armées et l’OTN, a effectivement interrompu le processus de transition démocratique qui avait été entamé et a rétabli le régime autoritaire.

Lors des élections présidentielles de 1993 et 1998, Gnassingbé Eyadema a de nouveau gagné la présidentielle. En 2002, la constitution a été modifiée pour lui permettre de briguer un troisième mandat de cinq ans. Le 1er juin 2003, Eyadema a été réélu à la présidence. Après son décès (5.2.2005), une élection présidentielle spéciale a été organisée le 24.4.2005. Le fils d’Eyadéma, Faure Esozimna Gnassingbé, a été élu à la plus haute fonction politique (avec 60,22% des voix). L’opposition a refusé d’accepter les résultats, suscitant des manifestations et des actes de défiance. Le pays était stabilisé en novembre 2005. Gnassingbé a remporté une nouvelle victoire aux élections présidentielles du 4.3.2010 et a été réélu pour un 3e mandat le 25.4.2015. Le parti au pouvoir, l’Union pour la République, dirigé par Gnassingbé, a remporté 59 mandats sur 91 lors des élections à l’Assemblée nationale (20 décembre 2018).

À l’approche de la prochaine élection présidentielle, la constitution actuelle du Togo a de nouveau été modifiée (2019), ce qui, d’une part, a permis à Gnassingbé de se présenter à la présidence pour une 4e fois et, d’autre part, a imposé une limite de deux mandats de 5 ans pour la présidence. Le 22 février 2020. Gnassingbé a été réélu président pour un nouveau mandat de 5 ans avec 70,78% des voix.

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