De passage au Togo ? Vous ne pouvez pas passer à côté du parc national de la Kéran. Situé dans la région septentrionale du Togo à Kara, il s’agit d’un parc fondé en septembre 1950. Auparavant, l’ancien nom du parc était “forêt classée de la Kéran”. Cette zone naturelle est dotée d’une excellente variété biologique.

Où se trouve le parc national de Kéran ?

Le parc national de Keran, situé au nord du Togo, est non seulement l’un des plus beaux parcs nationaux, mais aussi l’une des destinations touristiques les plus populaires. Avant de chercher quoi faire à Lomé, notez ce parc dans votre liste !

Le parc national de Keran, situé au nord du Togo, est non seulement l’un des plus beaux parcs nationaux, mais aussi l’une des zones de loisirs les plus populaires. Il a été créé en 1971 par une réserve forestière afin de préserver la richesse de la flore et de la faune. La zone où se trouve le parc national de Keran est parfois difficile d’accès en raison des inondations causées par la rivière Cumongu. Heureusement, ce n’est plus un phénomène courant et vous pouvez profiter des magnifiques forêts et des nombreux animaux sauvages qui vivent dans la région. Vous verrez des éléphants qui se rendent régulièrement au Ghana, des buffles, des lions, des antilopes, des singes et de multiples oiseaux.

La faune sauvage de Kéran

Il existe de nombreuses espèces de mammifères dans le parc national de Keran. De nombreux animaux se rassemblent le long des berges de la rivière pendant la saison sèche et comprennent le céphalophe bai, l’éléphant, le bushbuck, le sitatunga, le bongo, le céphalophe à flancs roux, le rouan, le cobe des roseaux, le bubale, le waterbuck et bien d’autres. De nombreuses espèces d’antilopes sont menacées par le braconnage croissant et l’empiètement sur la réserve forestière.

Le meilleur moment pour planifier une visite au Togo est en août, début septembre. Les visiteurs peuvent également arriver au Togo de novembre à avril.

Les forêts du parc national Oti-Kéran

Au Togo, les forêts claires se retrouvent en peuplements naturels et presque monospécifiques dans la vallée de l’Oti et dans le bassin du fleuve Mono. Elles constituent l’un des peuplements forestiers les mieux conservés du Parc national Oti-Kéran (PNOK), une aire protégée au nord du pays dont les objectifs visent la protection des écosystèmes et la conservation de leurs diversités biologiques. Depuis quelques années, ces formations subissent une dégradation sans précédent, due à une forte pression anthropique qui se manifeste par des prélèvements surtout à des fins de carbonisation ou de bois de feu. En effet au Togo, les troubles sociopolitiques des années 1990 ont eu des répercussions sur la gestion des aires protégées, en particulier le Parc national Oti-Kéran (PNOK). À la faveur de ces troubles et grâce à l’affaiblissement du pouvoir de l’État, les populations qui avaient été expulsées du parc, se sont réapproprié leurs terres, cultivant, pêchant, chassant à l’intérieur de l’aire protégée. Le braconnage massif a décimé la faune. La carbonisation et la mise en culture ont dégradé la végétation et les paysages. Plusieurs auteurs reconnaissent que les forêts claires sont devenues un des écosystèmes les plus menacés de la planète. Face à ces menaces de dégradation, le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières s’est engagé dans un programme de réhabilitation du PNOK, dont les forêts claires constituent les écosystèmes les mieux conservés. Pour accompagner ce processus de réhabilitation et d’aménagement futur, un état des lieux de ces formations était indispensable. Depuis la création de la forêt classée de la Kéran en 1950, puis son agrandissement en parc en 1971, aucune recherche sérieuse n’y avait été menée. La seule référence disponible sur la végétation du parc est celle réalisée dans quelques zones humides. Dans ce contexte, une caractérisation structurale et dynamique de ces forêts claires est un préalable pour un aménagement adéquat. Cette caractérisation structurale exprime mieux les potentialités des formations forestières. Elle permet de déterminer les paramètres qui orienteront les prescriptions sylvicoles en relation avec les caractéristiques forestières.

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