Située dans la région de Kara, Bassar est une ville togolaise qui compte plus de 60 000 habitants. Endroit peu connu des touristes, Bassar est donc encore très préservé par rapport à des villes comme Lomé ou Kpalimé. Lorsqu’on s’y balade, on peut notamment voir les hauts fourneaux de la ville qui attestent du travail ancestral du fer par les Togolais à l’époque. Découvrez-en plus sur les hauts fourneaux de Bassar/Bandjéli en lisant cet article.
Histoire des hauts fourneaux de Bassar
La région de Kara est reconnue pour sa technique de la fonte et ses forgerons. En effet, une culture du travail du fer est fortement présente dans la région depuis de nombreuses années. Avant l’indépendance du Togo en 1960, on ne comptait pas moins de 500 fourneaux dans la région de Kara.
Pour information, cette longue période du travail du fer s’étalait du 5ᵉ siècle avant notre ère jusqu’au milieu du 10ᵉ siècle de notre ère.
Aujourd’hui, ce patrimoine historique et culturel est entièrement préservé.
Présentation des hauts fourneaux de Bassar
Si vous êtes à la recherche d’un site touristique et historique au Togo, sachez que les hauts fourneaux de Bassar pourront vous apprendre un tas d’informations sur certains anciens vestiges du pays.
Comme dit précédemment, les hauts fourneaux de Bassar attestent du travail du fer ancestral dans la commune. Jusqu’à nos jours, cette image et le folkore de la ville sont toujours conservés ans la tête des Togolais.
Les fourneaux sont visibles au loin puisqu’ils mesurent 4 mètres pour la plupart. Certains vont même jusqu’à 5 mètres.
Avant la colonisation des Français, les hauts fourneaux de Bassar figuraient parmi les plus grands centres métallurgiques de l’Afrique de l’Ouest. À noter que les premiers fourneaux remontent au 13ᵉ siècle. Les derniers ont cessé de fonctionner en 1920, juste après la première guerre mondiale.